Les avantages que procurent les forêts aux Canadiens et Canadiennes
Un facteur clé de l’économie
Bien que le secteur forestier représente un plus petit pourcentage de l’économie canadienne par rapport aux autres secteurs de ressources naturelles, il contribue davantage à la balance commerciale pour chaque dollar de valeur ajoutée, représentant environ 6 % des exportations totales du Canada en 2022. De plus, en 2022, le secteur a généré 2,3 milliards de dollars de revenus pour les gouvernements provinciaux et territoriaux et a contribué environ 33,4 milliards de le produit intérieur brut (PIB) nominal.
Un facteur clé de nos collectivités
Tout au long de l’histoire du Canada, le secteur des produits forestiers a été l’une des sources d’emploi les plus importantes. Le secteur forestier employait environ 212 660 personnes dans tout le pays en 2022, dont environ 11 000 employés autochtones (2021), dans 300 collectivités d’un océan à l’autre qui dépendent de ce secteur pour l’emploi et le revenu. Un grand nombre de ces collectivités, souvent éloignées des zones urbaines, n’auraient que peu ou pas de solutions de rechange au secteur forestier.
Lorsqu’on inclut les emplois indirects, le nombre grimpe à près de 496 663 personnes dans tout le pays. La contribution du secteur forestier est particulièrement importante dans de nombreuses collectivités rurales et autochtones, où les activités forestières constituent souvent la principale source de revenus.
Pour en savoir plus, veuillez consulter L’État des forêts au Canada – Rapport annuel 2023 : emploi dans le secteur forestier (page 60).
Emploi des Autochtones
Le secteur des produits forestiers est l’un des plus importants employeurs d’Autochtones au Canada, environ 11 000 d’entre eux y travaillaient en 2021, ce qui représente environ 6 % de la main-d’œuvre forestière totale. Le secteur compte plus de 1 400 entreprises autochtones. Travailler en étroite collaboration avec les collectivités autochtones permet d’assurer la prospérité de ces collectivités, de notre secteur et de l’économie canadienne. Par le maintien et le développement des relations existantes avec les peuples et les collectivités autochtones, le secteur vise à attirer davantage de travailleurs, d’entrepreneurs et de fournisseurs autochtones.
L’égalité des sexes dans le secteur forestier au Canada
Les données de 2021 de Statistique Canada révèlent que les femmes représentent environ 19 % de la main-d’œuvre dans le domaine des ressources naturelles. Les unes après les autres, les études appuient la présence de plus de femmes dans l’industrie forestière comme pratique exemplaire.
En novembre 2018, l’Institut forestier du Canada, en collaboration avec le centre d’intelligence sociale, a lancé une initiative, soit le Plan d’action national pour l’égalité entre les sexes dans l’industrie forestière.
Le résultat est l’initiative foresterie en croissance libre, qui vise à réaliser l’égalité des sexes et l’inclusion significative des groupes méritant l’équité à tous les niveaux, depuis les postes techniques jusqu’aux postes de direction dans le secteur forestier.
Un facteur clé de l’histoire, de la culture et du mode de vie
Les forêts offrent beaucoup plus que des emplois. Certains de ces autres avantages peuvent être plus difficiles à mesurer, mais nous savons que plus d’un tiers de la population canadienne vit dans une forêt ou à proximité, ou en zone urbaine, les forêts sont d’une valeur et d’une importance inestimables. Les forêts au Canada contribuent à améliorer notre qualité de vie en favorisant le bien-être mental et en servant de lien tangible à travers le temps, reliant notre passé à notre avenir. Elles encouragent également l’activité physique, offrent des possibilités de loisirs et d’écotourisme aux personnes vivant dans les zones urbaines et rurales et sont importantes pour des raisons esthétiques.
Les forêts urbaines : un lien dans le temps
Les forêts urbaines améliorent notre qualité de vie en favorisant le bien-être mental et en encourageant l’activité physique. Elles réduisent la pollution atmosphérique, fournissent de l’ombre, diminuent la température en été, protègent la biodiversité et assurent une plus grande résilience face aux phénomènes météorologiques extrêmes et aux changements climatiques. Les arbres urbains offrent également des avantages économiques, notamment diverses possibilités d’emploi, une augmentation de la valeur des propriétés, une réduction de la consommation d’énergie et une meilleure absorption des eaux de ruissellement.
Les arbres représentent une histoire culturelle commune en servant de point d’ancrage visuel et émotionnel à nos racines historiques tout en renforçant le sentiment d’appartenance à la collectivité. Les résidents de collectivités situées partout au Canada travaillent de concert afin de créer un héritage urbain. Ils organisent diverses initiatives adaptées aux environnements locaux, qui encouragent les résidents à participer au réaménagement de leur quartier en plantant des arbres pour augmenter le couvert arboré sur leurs propriétés.
Plusieurs projets à l’échelle du Canada visent à transmettre aux jeunes des connaissances et une passion pour la promotion et la protection de leurs forêts urbaines de demain.
Les arbres dans nos forêts urbaines et les constructions innovantes en bois représentent le lien ininterrompu entre notre passé et notre avenir. En préservant, en protégeant et en faisant la promotion de la foresterie urbaine, les paysages urbains du Canada continueront de prospérer et d’offrir des avantages aux Canadiens et Canadiennes pour les générations à venir.
Un facteur clé de l’environnement et de la vie elle-même
Les forêts offrent aux Canadiens et Canadiennes de nombreux bienfaits sur le plan environnemental grâce aux riches écosystèmes qu’elles soutiennent. Ces écosystèmes préservent les sols, recyclent les éléments nutritifs et soutiennent la biodiversité. Les arbres, les autres plantes forestières et les sols forestiers agissent également comme des purificateurs naturels en filtrant les polluants qui sont présents dans l’air et l’eau.
Les forêts constituent une partie vitale du cycle du carbone, car elles stockent et libèrent cet élément fondamental en suivant un processus dynamique de croissance, de décomposition, de perturbation et de renouvellement. À l’échelle mondiale, les forêts contribuent au maintien du bilan de carbone sur la Terre. Le « cycle du carbone », essentiel à la vie sur la Terre, fait référence au déplacement constant du dioxyde de carbone du sol et de l’eau vers l’atmosphère et les organismes vivants.
Au cours des quatre dernières décennies, les forêts ont atténué les effets des changements climatiques en absorbant environ un tiers du dioxyde de carbone émis par les activités humaines, notamment par la consommation des combustibles fossiles et des nouvelles utilisations du sol. L’absorption du dioxyde de carbone par les forêts réduit le taux d’accumulation de ce dernier dans l’atmosphère et, par conséquent, contribue à diminuer le rythme des changements climatiques.
Les forêts boréales du nord du Canada constituent le plus grand réservoir de dioxyde de carbone terrestre au monde, contenant près de deux fois plus de dioxyde de carbone par kilomètre carré que les forêts tropicales. Dans les villes et autres milieux urbains, les arbres améliorent également la qualité de l’air et de l’eau, et réduisent la température de l’air. La mesure dans laquelle les forêts continueront d’éliminer le dioxyde de carbone actuellement émis par les activités humaines aura des incidences sur le taux d’accroissement futur du carbone dans l’atmosphère.